Ce dimanche 10 novembre, à 13h02, Justine Mettraux, à bord de l’IMOCA TeamWork Team Snef a pris le départ de son premier Vendée Globe. L’aboutissement d’un peu plus de deux années de travail pour la skipper suisse, ses partenaires et son équipe technique. Les conditions du départ, calmes, voire très calmes, de secteur Nord-Est ont permis à tout le monde de partir sereinement.
Justine Mettraux, juste avant de partir rejoindre son IMOCA ce matin :
« Ce matin je vais bien, j’ai pu bien dormir, ce qui est une bonne nouvelle ! J’essaie de me dire que je connais bien mon bateau que je sais ou je vais. Il va falloir que je trouve le rythme de la course intelligemment en prenant soin de mon bateau et ça devrait bien se passer. Le programme dans l’immédiat ce sera de remettre à jour la météo, Julien (Villion, ndlr) est déjà en train d’y travailler dans le bateau. Comme ça on sera bien à jour pour le début de la course. On va partir dans un flux très faible de Nord-Est, au portant donc, jusqu’au Cap Finisterre. Une fois arrivée à ce premier point de passage, le vent va se renforcer, et, selon le moment auquel on passe on devrait avoir entre 30 et 40 noeuds de vent donc il faudra doser, être prudent, mais ça ne devrait pas durer trop longtemps. Ensuite, la descente au portant jusqu’au pot-au-noir sera plutôt tranquille quoi que stratégique car il n’y a pas beaucoup de vent sur la zone et les alizés ne sont pas très bien établis. Il y aura donc du jeu, mais tout ça arrivera dans au moins une semaine donc ce n’est pas encore bien calé. »
Romane Dicko (quadruple médaillée olympique de Judo), présente à bord de l’IMOCA TeamWork - Team Snef pour la descente du chenal :
« C’était une expérience incroyable, je crois qu’en comparaison avec la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, c’était encore plus fou ! C’est assez dingue de se dire que là, on a dit au revoir à Justine et qu’elle reviendra dans 3 mois ! »